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La Venise provençale

L'Isle sur la Sorgue

La Sorgue coule, se partage, mais toujours tient la ville vieille « sur l’arc tout-puissant de son imagination ». C’est en sa présence bienveillante que nous découvrons les méandres des rues étroites qui entourent la Collégiale et fourmillent de vie, les quais qui bruissent de passage et d’activité.


L’accueil est chaleureux en toute saison.  Au Café de France, les platanes protègent de la lumière ou des feuilles volantes, de l'orage ou de la chaleur. Tout est là. Niché au cœur du village qu’est la "ville vieille".

 

On s’y perd parfois. On y chine de petits coins qui semblaient nous attendre. On y prend le frais à Notre Dame des Anges où l’on admire la nef luxuriante comme par hasard.

On y déjeune ou y dîne, sur le pouce ou attablé, on y vit le matin tôt, l’après-midi, le soir, les heures clémentes tournent au rythme des roues à aubes.

 

Au marché, on se laisse tenter par une poichichade et on repart avec une histoire ! Les antiquaires n’ont pas besoin de vous faire l’article, les beautés foisonnent. On s’y perd aussi, dans les villages des antiquaires, on y flâne, on imagine des maisons que l’on pourrait avoir, avec sa bonnetière, son portrait, son horloge. Le temps s’allonge, nous donne le temps de regarder, de le perdre un peu.


Tout est préservé. C’est un secret que l’on partage de bon cœur, car rien ne semble pouvoir l’abîmer. On y vient, on y revient, le nouveau et le familier y sont amis. On se prend à penser qu’on pourrait rester un peu plus longtemps.

Le Luberon

Lorsque l'on sort de l’Isle sur la Sorgue, on peut se diriger vers le Sud-Ouest et les Alpilles, Saint-Rémy et les Baux de Provence. On peut descendre encore vers Arles, et l'on pourrait même aller jusqu'en Camargue. Mais si on prend vers l'Est, c’est tout le Luberon qui s’offre.

 

Il rebondit sur les trois syllabes de son nom et s'étend sur une longue terre de merveilles. Ici, routes, sentiers, sentes, chemins conjuguent le passé et le présent, la douceur de l’air et la lumière, l’homme et le paysage. 


Les arbres rythment le mouvement et le voyage. Platanes, cèdres, chênes, oliviers… Vignobles aussi, qui sillonnent la terre brune. Et encore arbousiers, amandiers, cerisiers, cyprès, micocouliers, arbres de Judée… Feuilles et fleurs jouent et dansent avec les couleurs de la terre.

Sous la lumière chaude du plein midi, la terre est belle. On sait combien elle peut être dure, lorsque l’on y travaille. 

Mais pour le voyageur, les champs apaisent. ​Ils permettent au regard de se reposer de tant de couleurs et de se poser plus loin à l’horizon.  

Ils illuminent aussi, mais la lavande ne se raconte pas : elle apparaît soudainement dans son évidence presque magique.


Et les villages ! Les noms chantent et les racontent. Gordes à flanc de rocher, dont l’apparition vous arrête net au bord de la route, stupéfait par la beauté de l’improbable ; Roussillon, dont le nom vous raconte avant même de l’avoir vu la palette d’ocres de ses maisons et le rouge de sa terre.

 

Et puis tant d’autres, Bonnieux, Saignon, Caseneuve, et Viens, belle et simple invitation… Ils se découvrent soudain, saillies dans le paysage, chacun avec son histoire et ses pierres, jaillissant de la montagne ou niché au cœur d'une vallée, au sortir d’une forêt ou dans l’étendue fertile. Ils se découvrent, se redécouvrent et nous émerveillent.

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